La curiosité est un vilain défaut
« NON » dit la pancarte que met Marie sur la porte de sa chambre.. Et elle s'adresse à Max.
Mais quoi de plus tentant que la porte interdite ? Dés que Mary a le dos tourné, Max entre et fouille dans sa boîte à bijoux... et se fait surprendre sur le fait par Mary furieuse, qui lui relit trois fois la pancarte, et décide de lui raconter une histoire. L'histoire d'une petite fille qui s'appelait Pandore... l'histoire de Pandore et de la boîte interdite.
Rosemary Wells revisite avec malice le mythe de Pandore, et relooke pour l'occasion ses adorables rongeurs à la grecque (antique, ça va de soit).
Je ne m'attendais pas en empruntant ce titre à un hommage si appuyé à la mythologie grecque... et son histoire ne perd rien pour autant de sa personnalité et de sa fantaisie.
Max et la boîte interdite utilise habilement le procédé de la mise en abîme sans se prendre au sérieux : cette histoire dans l'histoire fait prendre conscience de l'existence d'une culture commune à travers la littérature et la mythologie.
Humoristique évidemment, l'album n'a pas de prétention encyclopédique. C'est avant tout une histoire de chamaillerie entre frère et sœur. (Ça vous rappelle quelque chose ?)
En tout cas, serait fort dommage de s'en priver.
Max et la boite interdite, Rosemary Wells
L'école des loisirs.