Mon père est américain
C'est d'abord la couverture de Mon père est américain qui m'a frappée, et immédiatement intriguée, les bandes rouges de la bannière étoilée barrant le torse et le visage grave et énigmatique d'un homme aux joues creuses. Je me suis retenue de lire la 4ème de couverture ou quoi que ce soit d'autre avant de l'avoir lu. Il n'a pas fallu longtemps : quelques chapitres nerveux, et des sentiments forts affleurant cette écriture pleine de justesse. Ça commence par la découverte douloureuse d'un secret qui sera révélé au lecteur quelques pages plus loin.
Ce qui suit, c'est une rencontre atypique avec un père jusqu'alors inconnu. Une rencontre à distance, bouleversante, et un lien qui se crée, fort, comme une renaissance des deux côtés. Et puisque Léo renait, il peut vivre le reste. L'amitié, l'amour, le lien retrouvé avec sa mère.
Avec pudeur et sans misérabilisme, Fred Paronuzzi aborde un poignant sujet de société en touchant du doigt les scandaleuses faiblesses d'un système impitoyable.
Et je vais enfin pouvoir aller lire la chronique de Kik !
Mon père est américain, Fred Paronuzzi
Thierry Magnier, 2012