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Le tiroir à histoires
8 juillet 2015

Vladimir et Clémence

vladimir et clemence

Il y a des livres qu'on a plaisir à simplement tenir dans la main. Vladimir et Clémence est de ceux là. Sa belle couverture cartonnée au papier mat, ses illustrations délicieusement désuètes, son format imperceptiblement plus grand et plus fin que celui d'un roman, plus compact et épais que celui d'un album. L'équilibre parfait.

Et hop, il suffit d'en parler pour que je le tripote à nouveau, avec autant de plaisir. Non, vraiment, ce serait une regrettable erreur que de vouloir lire un tel roman sur tablette, tant samise en page, son papier, sa texture sont agréables aux sens.

Vladimir est photographe. Son métier, c'est de regarder. De trouver le bon sujet, le bon cadre, le bon angle. Un jour, alors qu'il cherche à photographier un très beau banc, apparaît une jeune femme en robe rouge. Une jeune femme qu'il est le seul à voir. Le seul à pouvoir photographier. Une femme invisible. C'est Clémence. Qui disparaît comme elle était apparue. Il faudra à Vladimir de la patience et un poil de fantaisie pour la retrouver.

Vladimir et Clémence a une saveur d'antan, celle des appareils photo argentiques, des paniers d'osier garnis pour les pic-niques et des amoureux qui se rencontrent sur les bancs publics. C'est une histoire d'amour au charme suranné, illustrée avec grâce. Il y est question d'amour et de mystère. Il y est question surtout, à travers la photographie, de la façon avec laquelle on décide de regarder le monde, du regard qu'on porte sur l'autre.

On en ressort charmé.

 

Vladimir et Clémence, Cécile Henneroles et Sandrine Bonini

Grasset Jeunesse 2015.

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