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J'ai trouvé un grand méchant loup ! (rappelez-vous qu'ils se font rares dans les livres d'enfants d'aujourd'hui). Celui là au départ n'a pas l'intention de rigoler, ses dents sont longues et acérées, et quand il croise le petit chaperon rouge sur son chemin, il lui bondit dessus, bien décidé à la dévorer. Et pourtant, dés le début, on a comme le pressentiment que ça risque d'être compliqué. Est-ce son léger strabisme, ou ses pattes levées au ciel, qui nous font nous dire qu'il n'est pas si bien parti... ? Ou plutôt cette petite... [Lire la suite]

La petite trouvaille en or du jour: L'ogre de Mouflette-Papillon. Au moment d'aller se coucher, Mouflette Papillon est confrontée à un problème pour le moins ennuyeux : un ogre pleure sur son lit. Et croyez-moi, rien n'est plus enquiquinant qu'un ogre qui pleure : ça fait des flaques partout et son oreiller est trempé de larmes. Heureusement que Mouflette-Papillon prend les choses en main. A chaque problème sa solution, et avec beaucoup de bon sens et un poil de magie... voilà le problème réglé et l'ogre consolé. Ne reste plus qu'à... [Lire la suite]

C'est évidemment avec le zèle de la nouvelle convertie que je m'empresse de vous parler de notre dernière lecture de Ponti : Pétronille et ses 120 Petits. Elle confirme donc que papoose n°1 est fascinée par ces histoires aux rebondissements multiples et inattendus, peuplées de créatures farfelues. L'histoire est dense, surréaliste (on se demande quand même parfois si Ponti n'est pas sous l'emprise de quelque substance hallucinogène... je me permets quand même de remarquer au passage qu'on voit pas mal de champignons), mais cela ne... [Lire la suite]

Tomi Ungerer est si prolifique que je ne me risquerais pas ici à parler de son oeuvre aussi fertile que bigarrée, dont vous connaissez obligatoirement un bout. Je me contenterait ici de parler de Crictor, particulièrement cher à mon coeur et à mes souvenirs (toujours cette fabuleuse - et riche en histoires- année de grande section...) Ecrit en 1958, et illustré de façon très sobre et stylisée à l'encre de Chine, il a le charme désuet et sophistiqué des années 50 comme on peut les connaître à travers Sempé ou Jean de Brunhoff. La... [Lire la suite]

Frederic Stehr dessine remarquablement les bois. Ses forêts aux courbes douces et aux dégradés de tons pastels semblent baignées d'une harmonie hospitalière. Leurs arbres sont majestueux, leurs terriers chaleureux, et on se blottirait contre les souches. Parmi les heureux hôtes de ses bois, gambade Calinours, ours affable et débonnaire. Il est le héros de plusieurs aventures, Calinours fait les courses, Calinours va à l'école, Calinours se réveille, et d'autres sans doute. Un peu cigale, un peu rêveur, Calinours est un bon vivant... [Lire la suite]

Je l'avoue, j'ai eu du mal à rentrer dans Ponti (il pourrait faire un très beau dessin de cette phrase d'ailleurs). Ses dessins exerçaient sur moi un étrange mélange d'attirance/répulsion, et en toute honnêteté, les jeux de mots des titres me donnaient envie de partir en courant. Lorsqu'il m'est arrivé d'ouvrir un album au hasard parce qu'il m'intriguait, j'étais immédiatement rebutée par le non sens du texte et les personnages toujours à moitié monstrueux, et je le refermais très vite, sans jamais vraiment réussir à le feuilleter. ... [Lire la suite]

Devant la sélection du jour de L à la bibliothèque, je me suis demandée s'il fallait que je vois un message... Ma fille de trois ans en pleine crise de nihilisme ? Point du tout, heureusement, ce serait bien méconnaitre Ponti et ses poussins facétieux. Dans Le Non, Tromboline et Foulbazar se frottent à un drôle de truc qui grossit et dit non de plus en plus fort au fur et à mesure qu'on le repousse. Mais il y a beaucoup plus simple pour en venir à bout ... Quant à Dans Rien (dont le titre me laissait un peu perplexe), c'est une... [Lire la suite]

Je dois l'avouer, j'avais à l'encontre de Babar les mêmes vagues réticences qu'envers Barbapapa, à savoir un certain agacement devant les multiples rééditions et le côté hypermarketé. Babar par ci, Babar par là, Babar un peu partout. J'ai néanmoins bien le sentiment qu'on a ici un monument de la littérature jeunesse, dont la longévité force le respect, et que bien avant de s'exhiber sur des sacs à dos ou des pyjamas, l'éléphant octagénaire figure sur des livres très grands formats avec des reliures de toile et des pages noircies d'une... [Lire la suite]

Et il semble qu'au palmares des histoires de l'après-midi, ce soit Toc, toc, toc de Tan et Yasuko Koide qui l'emporte,  ce qui confirme tout le bien que je pense des auteurs jeunesse japonais. C'est l'histoire de trois petites marmottes qui font de la randonnée. Elles ont leurs gourdes, leurs sacs à dos, leur carte... mais pas le manuel des Castors Juniors, et quand le brouillard tombe, elles se perdent... Apercevant une maison au milieu des bois, toc, toc, toc, elles frappent à la porte, et comme personne ne répond, elles... [Lire la suite]

Ce que j'adore sur cette image du livre (publié en 1975) c'est que ça pourrait être nous à la maison hier soir. (même si on n'a pas vu autant de marron et d'orange dans une maison depuis les seventies) J'ignore donc si ce sont les petites touffes brunes ébouriffées des deux petites ou leur apparent écart d'age qui me sont familiers, mais ce livre, retrouvé dans la cave d'une grand-mère soigneuse qui n'a pas jeté grand chose, nous semblait adressé comme un clin d'oeil poétique alors que nous étions dans nos premiers mois de chaos à... [Lire la suite]