diversité

  Si la résonance biblique de Cité Babel évoque la malédiction divine qui condamnait les hommes à ne pas pouvoir se comprendre, c'est tout entier à la compréhension de l'autre que l'album est dédié. De la hauteur de ses trois étages, il accueille trois familles et un épicier au rez de chaussée, ce dernier athée, les autres de confessions musulmane, juive et chrétienne. Une année se passe dans l'immeuble, au rythme des saisons et des différents rites et fêtes religieuses. C'est par sa remarquable construction que se distingue... [Lire la suite]

  Pezzetino était petit, tout petit. Si petit, qu'il pensait être un petit morceau manquant à quelqu'un d'autre. Mais de qui ? C'est la question à laquelle il s'emploie à répondre tout au long de l'album, interrogeant les uns, et les autres, jusqu'à trouver la réponse. Tout seul. Pezzetino est un des albums qui a jalonné mon enfance. Je me rappelle comme si j'avais posé le livre hier ses drôles de créatures à damiers multicolores, son univers d'une bienveillante simplicité. Un grand classique jeunesse qui s'était fait rare,... [Lire la suite]

    Pas toujours facile, les familles recomposées ! Si Stewart, qui a perdu sa mère d'un cancer, est ravi de se reconstruire une famille et d'y gagner au passage une soeur ; Ashley, la jolie peste, est dé-goû-tée de voir débarquer chez elle un beau père et surtout ce monstroïde de quasi-frère un peu spécial et surtout franchement ringard. Avec en prime un chat aux oreilles déchirées et au nom pas possible. Susin Nielsen a un faible pour les héros un peu décalés, un peu différents, un peu vulnérables aussi. Stewart... [Lire la suite]

  Mireille Laplanche, en 2nde au lycée Marie-Darrieussecq de Bourg-en Bresse, promène son regard acide sur l'existence. Entre son père illégitime, philosophe et « Premier Monsieur » de France, qui ne l'a jamais reconnue ni connue d'ailleurs, les difficiles tentatives de vraie communication avec sa philosophe de mère, et sa récente élection « Boudin de bronze » de son lycée sur facebook, elle commente avec un humour assez caustique les vicissitudes de l'adolescence. Elle fait connaissance presque... [Lire la suite]

Hibou essayait de dormir. Mais les abeilles bourdonnaient « bzz, bzz ». Les écureuils croquaient des noisettes « crunch, crunch »... page après page, on découvre de nouveaux habitants de l'arbre, et il semble que tout le monde ait des choses (bryuantes) à faire de sa journée, tandis que Hibou essaie de dormir. Et c'est comme ça tout le jour, jusqu'à la nuit tombée, et Hibou, vous l'avez deviné, n'a pas dit son dernier mot... C'est une histoire à répétition, où les animaux défilent, où chacun y va de son... [Lire la suite]

Les préjugés idiots, c'est un peu comme les boutons d'acné : c'est parfois quand on croit s'en être débarrassé qu'on en a un gros qui nous pousse juste sous le nez ! Les garçons réussissent moins bien à l'école, les juifs aiment l'argent, c'est aux mamans de s'occuper des enfants... Les auteurs de Riposte ! ont décidé de s'attaquer à la bêtise ordinaire en répondant par A + B à un bon nombre de stéréotypes qu'on a tous déjà eu l'occasion d'entendre ici ou là de façon plus ou moins assumée. La recette : on prend une idée toute... [Lire la suite]

  Parfois, on n'est pas tout à fait comme les gens voudraient qu'on soit... Le papa de Louise voudrait qu'elle soit comme ça, sa maman la voudrait comme ça... sa grand-mère, sa maitresse ont aussi une idée bien arrêtée de ce qu'elle devrait être. Mais Louise, elle, est plutôt comme ÇA :         Il y a en elle une lionne qui rugit d'énergie, une lionne qui ne demande qu'à être libérée ! Sur un texte court de Sandrine Beau qui en dit beaucoup, Gwenaëlle Dumont laisse ses crayons se déchainer pour... [Lire la suite]

  « Vous ne le savez peut être pas mais, de là-haut, on nous observe »... mais non, pas le vieux monsieur barbu, non, les glatifusiens. Les quoi ? les habitants de la planète Glatifus, qui chaque jour nous étudient, nous décortiquent et nous analysent, nous, les humains. Et dans à l'école glatifusienne, la question du jour, c'est : Comment distingue-t-on les garçons des filles chez les êtres humains ? Vaste question, qui semble inspirer les petits glatifusiens, qui se précipitent pour donner des tas de réponses : ... [Lire la suite]

A l'heure où certaines maisons d'éditions bien peu inspirées publient des collections « petite fille » ou « petit garçon » (ce n'est pas une blague, hélas... Avec des histoires de camions pour les garçons et du rose partout pour les filles. Je tairai ici leur nom, mais il faut les boycotter bien entendu, hein !), il y a parfois des lueurs d'espoir... L'étincelle dont je vous parle est intitulée On n'est pas des poupées et brille actuellement en vitrine de la librairie Folies d'encre à Montreuil. Elle est publiée... [Lire la suite]

Grand papoose a décidé un jour qu'elle n'aimait pas les carottes. Petit papoose s'est donc empressée de décréter qu'elle non plus, elle ne mangerait pas de carottes.  Allez comprendre... Elles adorent le brocoli, les épinards, mangent du chou-fleur sans broncher. Les sardines et le camembert, à l'aise Blaise. Mais les carottes ne sont pas en odeur de sainteté. C'est dommage, il parait que ça rend aimable, j'en connais une à qui ça ne ferait pas de mal... Alors quand on a rencontré Monsieur lapin, je n'ai pas pu m'empêcher de... [Lire la suite]