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C'est l'histoire d'un petit crocodile qui mangerait bien une petite fille. C'est l'histoire d'une petite fille qui mangerait bien du crocodile. Les petites filles, ce n'est pas bon, c'est beaucoup trop sucré, le décourage papa crocodile, mais si tu veux goûter, il y en a une sur le même palier. Alors, le petit crocodile malin s'introduit discrètement chez la petite fille, qui bouquine dans le salon avec son papa. Jouant sur le même ressort que dans Papa !, Corentin inverse les perspectives, bouleversant la mythologie des... [Lire la suite]

Il ne faut pas habiller les animaux. Le titre ressemble à un précepte. Le livre en est la démonstration en images. En quelques mots et surtout en quelques dessins bien sentis, il propose plusieurs réponses à la question clé qu'est tenté de poser tout enfant normalement constitué : « Pourquoi...? » J'aime le léger décalage entre le texte laconique Ce serait désastreux pour le porc-épic. L'élan ne pourrait pas se débrouiller. L'éléphant trouverait ça gênant. … et les illustrations plus explicites.   Le... [Lire la suite]

Il trainait dans ma PAL depuis un moment, j'en avais entendu de loin un peu trop de bien pour vraiment avoir la curiosité de me plonger dedans tout de suite. Je crois que la traduction française « La Couleur des Sentiments » me laissait présager une fable un peu larmoyante sur un sujet déjà vu, je ne me sentais pas de me relire une énième version de La Couleur Pourpre. Ce qui prouve encore une fois que les choix de traduction des titres laissent souvent à désirer. C'est mon ami B, qui, le coeur encore brûlant de sa... [Lire la suite]

« Dans les plaines du Far West quand vient la nuit les indiens s'endorment sous leur tipi. Oumpapoose le guerrier rêve de coups de poing et de coups de pied. » Dés le matin, Oumpapoose est prêt à en découdre. Mais personne n'est disponible pour se battre avec lui (personne ?...). Il semble que tout le monde ait mieux à faire. Partout, Oumpapoose cherche la bagarre... en vain.     Pourtant, quand il revient dépité de sa journée, le voilà face à un adversaire inattendu, qui était pourtant là dés le... [Lire la suite]

C'est bientôt les vacances, la PAL n'a qu'à bien se tenir, elle va fondre au soleil (heu...), ou se faire ratatiner. Enfin sauf si je me débrouille encore pour me faire prêter ou craquer au dernier moment sur des nouveautés appétissantes...  Voici donc ma pile à lire (enfin, sans la partie immergée de l'iceberg...) : Le Soleil des Scorta, Laurent Gaudé Lumière d'août, William Faulkner Désert Américain, Percival Everett La Religieuse, Diderot L'Atlas des Géographes d'Orbaé, François Place Lointain souvenir de la peau,... [Lire la suite]

J'ai toujours du mal avec les livres dit « d'éveil », ceux qui sont censés apprendre les couleurs, les lettres de l'alphabet « en s'amusant » (Pitié ! Que peut-il bien y avoir d'amusant à répéter des couleurs que tout le monde connait à commencer par l'adulte avec qui on lit ?). Non, la lecture doit rester un plaisir pur, et les livres didactiques me donnent envie de bailler si ce n'est de prendre mes jambes à mon cou. Je viens de lire un billet de chlop qui partage ma vision des choses, et qui curieusement, a... [Lire la suite]

Alors que les grandes vacances approchent à grands pas, voici une petite histoire effrontément oisive, légère, et délicieusement futile. Une petite fille et son doudou, profitant des rayons du soleil, se livrent à différentes façons de ne rien faire. Avec légèreté, ils laissent couler le temps d'une belle journée et ne font rien, sans s'ennuyer le moins du monde. La malicieuse Magali Bonniol, (déjà croisée ici et là) fait ici un éloge de l'inutile, en une succession de jolis tableaux poétiques. Car faire des ombres rigolotes,... [Lire la suite]

Tout a commencé avec une invitation du roi et de la reine à prendre le thé dimanche. Comme j'avais un ami avec qui je voulais venir, j'ai demandé à la reine, qui a demandé au roi. « Les amis de nos amis sont nos amis », a dit le roi. « Alors j'ai amené mon ami ». Sur un joli texte de Béatrice Schenk de Regniers en forme de ritournelle, Béni Montresor (dont l'impressionnant CV affiche entre autres « directeur artistique d'Opéra ») déploie des illustrations magnifiques, avec un sens aigu de la mise en... [Lire la suite]

Si on avale un noyau de cerise, on court le risque de voir un cerisier nous pousser dans le ventre. (Comme cette histoire de courant d'air quand on louche, c'est le b-a ba des légendes urbaines pour enfants, un classique des mises en gardes (grand-)parentales susceptibles de développer des phobies durables chez les enfants les plus crédules.) Mais que risque-t-on en avalant un pépin de babelicot ? Des pépins assurément... : comme le babelicot est magique, on rétrécit... jusqu'à devenir tout petit ! Alors quand c'est maman qui... [Lire la suite]

Clap, scène 1 : une scierie dans les bois froids du New Hamphire. Les rondins énormes glissent sur la rivière. Un jeune bûcheron glisse dans l'eau et disparaît sous les troncs mouvants. Le bras tendu vers lui de Ketchum, bûcheron chevronné, se fait broyer par deux rondins se percutant. Le cuisinier de la scierie et son fils de 12 ans voient la scène d'un peu plus loin. C'est cette même rivière, transportant les troncs de la même scierie, qui a avalé l'épouse du cuisinier et maman du jeune garçon des années auparavant. John Irving... [Lire la suite]